mercredi 27 mars 2013

C'est vraiment la crise

Nous allons perdre l'outil de fabrication de notre cadre de vie.

La fin de crise (ce ne sera jamais un retour à la situation précédente) verra une flambée des prix mécanique puisque les entreprises auront disparu pour une large part. Donc l'offre étant dépassée par la demande, il se créera une nouvelle hausse de prix qui liée à une désolvabilisation des ménages, sans compter la crainte, étouffera à nouveau la production. Donc pas de reprise crédible à l'horizon mais un enfoncement durable avec un volume de mal logement considérable.

Pour éviter ce drame des mesures de soutien par une diminution drastique des charges foncières (sous réserve de densification relative et de performances environnementales et énergétiques) permettrait de localiser des emplois, d'améliorer le bilan carbone du pays, de limiter la dépendance énergétique, de libérer l'épargne, pour peu que le mouvement soit immédiat et pas trop bureaucratique dans sa mise en oeuvre. Une belle occasion qui sera sans doute loupée faute de volonté pour brimer la rente et privilégier la  création de richesse.

Rappelons que l'augmentation des valeurs foncières a fait l'essentiel des hausses immobilières des dernières années et par conséquent croqué une bonne partie de l'évolution du pouvoir d'achat donc contraint, ce que nos contemporains sentent, le niveau de vie. Magiquement cette tendance française permet une stagnation du niveau de vie quand le pouvoir d'achat augmente mais aussi une explosion des valeurs des propriétaires. C'est un choix, continu, étrange mais réel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.